lundi 17 octobre 2011

Déjeuner littéraire avec Robert Castel, le 16 octobre 2011.

Traditionnellement le Centre Mondial du Judaïsme Nord-africain inaugure sa saison d'activités par un déjeuner littéraire sous la Soucca. Cette année, avec le comédien Robert Castel venu présenter son livre «Je pose 75 et je retiens tout» (éditions Ramsey) l'ambiance a été particulièrement bon enfant. Le truculent acteur qui a imposé avec son épouse la comédienne Lucette Sahuquet  le style «pied-noir» a raconté mille et une anecdotes mêlées de tendresse, parfois de nostalgie et souvent de sagesse...

Robert Castel en pleine conférence. À sa gauche Dr. Robert Bismuth, Président du Centre Mondial du Judaïsme Nord Africain.



Plus d'une cinquantaine de personnes a répondu présent à ce déjeuner littéraire durant lequel, le comédien a enflammé le public en évoquant ses liens avec les plus grands acteurs de sa génération de Harry Baur à Victor Lanoux en passant par Alain Delon.



Plus d'une cinquantaine de personnes a répondu présent à ce déjeuner littéraire durant lequel, le truculent comédien a enflammé le public en évoquant ses liens avec les plus grands acteurs de sa génération de Harry Baur à Victor Lanoux en passant par Alain Delon

Devant un public particulièrement nombreux, entre rire et nostalgie, Robert Castel a évoqué le difficile destin de ces centaines de milliers de rapatriés d'Algérie, venus en métropole où, ils ne furent pas toujours bien accueillis. «Nous avons inventé un style à une époque où les Français de Métropole n'avaient du «Pied-Noir» qu'une image fausse. On ne nous traitait pas de colonisateur, mais de colonialistes, ce qui voulait tout dire !» a notamment déclaré Robert Castel.


De gauche à droite : Driss Méchioukhi, président du Conseil Régional des Marocains de France -PACA, Jean-Marc Meghoufel, proviseur du collège Anatole France aux côtés de Robert Castel, signant son livre.



Un repas placé sous le signe de la fraternité. Au-delà de sa carrière particulièrement remplie, Robert Castel  nous a donné une formidable leçon de tolérance et de sagesse en évoquant notamment les liens qu'il n'a jamais renié avec beaucoup d'algériens bien après l'indépendance en juillet 1962.   


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire