CENTRE MONDIAL DU
JUDAISME NORD-AFRICAIN EN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE EDMOND FLEG ET
LES AMITIES JUDEO – CHRETIENNES.
CENTRE CULTUREL EDMOND
FLEG
Daniel STOECK
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Il y a juste 65 ans, un
Bédouin jordanien découvrit parfaitement par hasard une étrange
amphore dans laquelle dormait depuis plusieurs siècles un non moins
étrange parchemin. Ainsi a commencé la grande aventure des
Manuscrits de la Mer Morte, qui, aujourd’hui encore, demeure un
sujet central de réflexion aussi bien pour les Archéologues que
pour les historiens des religions juive et chrétienne et plus encore
pour les religieux eux-mêmes.
Aperçu d’un des Manuscrits de la Mer Morte devant un public particulièrement attentif
Pour célébrer cet
anniversaire, en partenariat avec les Amitiés Judéo – Chrétiennes
et le Centre Culturel Edmond FLEG, le Centre Mondial du Judaïsme
Nord-africain a invité Daniel STOECKL, chercheur allemand détaché
à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes d’Aix en Provence,
spécialiste des Manuscrits de la Mer Morte de nous faire comprendre
comment ces documents parvenus jusqu’à nous après 2000 ans de
silence expliquent à la fois la vie quotidienne au temps de Jésus
mais aussi la société juive en Judée à cette époque charnière
de l’histoire de l’humanité.
Comme tous les
archéologues, Daniel STOECKL est avant tout un homme curieux. Sa
parfaite maîtrise de la langue araméenne, sa rigueur scientifique
et surtout l’amour que ce chercheur d’à peine 42 ans nourrit
pour l’histoire juive font de lui un universitaire exemplaire.
« Une génération qui, à travers l’étude et le dialogue construit un avenir de paix de tolérance et de fraternité » déclare le Président du Centre Mondial du Judaïsme Nord-africain
Dans sa présentation le
Dr Robert Bismuth a particulièrement insisté sur le fait que ces
Manuscrits forment dans l'état actuel des recherches archéologiques,
sans doute l'un des documents les plus fondamentaux de la culture
judéo-chrétienne. Mais a-t-il ajouté, les Manuscrits de la Mer
Morte portent en eux la vision de ce monde biblique qui a donné à
l'humanité des valeurs éthiques, des principes philosophiques et
une sagesse qui continue d'imprimer leur marque vingt siècles après.
Revenant sur l’itinéraire
de Daniel STOECKL et sur son engagement pour la réconciliation
israélo-allemande, et sur son épouse israélienne, le président du
Centre Mondial du Judaïsme Nord-africain a déclaré : « La
grande leçon de cette conférence ce soir, au-delà même de la
signification humaniste qui se cache derrière les manuscrits de la
mer morte, c’est aussi l’hommage à cette génération actuelle
où un Allemand et une Israélienne fondent ensemble un foyer pour
ouvrir construire un avenir de paix de tolérance et de fraternité.
Une grande aventure passionnante racontée comme un film avec ses mystères, ses rebondissements et ses héros.
« Les Manuscrits de
la Mer Morte, c’est d’abord une grande aventure » précise
d'emblée Daniel STOECKL. Durant plus d’une heure, le jeune
chercheur, photos à l'appui (et le plus souvent inédites) raconte
cette immense découverte scientifique comme s'il nous dévoilait
quelque scénario d'un film hollywoodien à la différence que les
documents exhumés en 1947 nous ramènent à nos propres origines.
Avec une rigueur toute
scientifique, et une pédagogie qui rendait le discours
particulièrement accessible pour le public, Daniel STOECKL a permis
au plus grand nombre de mieux comprendre l’importance de ces
Manuscrits, non seulement sur le plan de l’histoire de la bible,
mais sur celui de l’histoire quotidienne dans cette période
charnière de l’Antiquité.
Devant un nombreux public
venu de tous les horizons confessionnels, il y avait quelque chose
d'irréel à voir sur grand écran ces bribes de parchemin qui
gardent le souvenir des grands bouleversements qui, entre le IIIème
siècle avant notre ère et le Ier siècle de notre ère ont
considérablement modifié le cours de l'histoire de l'Occident
judéo-chrétien. Mais le plus émouvant fut sans doute la
présentation du fameux Livre d'Isaï dont la datation remonte au II
ème avant notre ère.
Une fois de plus le Centre Mondial du Judaïsme Nord-africain a donné au grand public marseillais l’occasion à s’ouvrir l’esprit dans un contexte de dialogue et de respect mutuel.
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